Richard Bord est un photographe expérimenté et reconnu, travaillant dans des domaines aussi variés que passionnants : fashion week, courses automobiles, évènements internationaux, reportages sur des artisans ou photos en studio… Son amour pour le Hip Hop le pousse à mener en parallèle d’autres projets plus personnels tel que FREEZE PARIS ! l’exposition hommage à la danse qui commence le 15 janvier 2024. Rencontre avec ce photographe passionné.
Bonjour Richard, tu peux te présenter en quelques mots ?
Richard Bord, photographe depuis 15 ans et passionné de Hip Hop depuis le début des années 90. Je suis né à Paris en 1982 et j’ai grandi en région parisienne, dans les Yvelines. Après des études de design produit à Toulon, je me suis mis à la photo et je n’ai pas arrêté !
C’est quoi la culture Hip Hop pour toi ?
C’est une énergie que tu ressens à travers des rencontres. Une énergie ressentie à travers toutes les disciplines du Hip Hop. Une énergie commune qui te fait avancer, qui fait te bouger le cul, te fait rebondir. Pour moi, la culture Hip Hop, c’est comme si tu étais au milieu d’une toile d’araignée, une toile qui s’étend et dont l’horizon est infini, parce que quasiment chaque jour permet une nouvelle rencontre et chaque nouvelle rencontre permet d’avancer. Je suis quelqu’un de très timide, très réservé, et je me nourris de l’énergie qu’il y a autour de moi pour avancer. S’il n’y a pas d’énergie, je n’avance pas. Par contre, si je ressens une vibe, ça me fait pousser des ailes. Pour moi, c’est vraiment ça la culture Hip Hop.
Comment tu as découvert le Hip Hop ?
Je m’en suis toujours nourri. De manière inconsciente, ça a commencé quand j’étais gamin. Dès la primaire, je commençais à regarder des clips. À cette période, ce sont ceux de Michael Jackson qui m’ont retourné d’ailleurs. Sa danse, ses chorégraphies. Puis au collège, j’ai écouté du rap, qu’il soit américain ou français, des potes commençaient eux-mêmes à rapper. J’ai découvert le Wu-Tang, ça m’a retourné. Puis dans mon cercle d’amis, ceux qui avaient un peu de budget se sont acheté une platine vinyle et ont commencé à faire du son. Moi je n’ai jamais vraiment touché à l’une des disciplines du Hip Hop mais j’ai toujours été entouré de potes qui étaient dans le truc.
Pourquoi as-tu orienté ton travail autour de la danse et pas d’une autre discipline ?
Durant ma carrière de photographe je n’ai pas shooté que des danseurs. J’ai photographié des rappeurs, des DJ’s, des graffeurs. Tout ce travail d’ailleurs donnera surement un jour lieu à une autre expo mais cela fait quelques années que je veux rendre hommage aux danseurs. J’adore danser et je ne me considère pas comme un danseur mais regarder des danseurs danser, ça me fait kiffer. Quand j’ai commencé la photo en 2007/2008, j’étais très attiré par les milieux automobiles qui rythmaient mon travail. Mais parallèlement, j’ai une amie qui m’a fait rencontrer des danseurs et très rapidement j’ai commencé à les photographier en région parisienne. Ces danseurs m’ont emmené dans différents lieux : des salles, dans la rue, sur les Champs-Élysées où ils faisaient leurs démos et gagnaient un peu leur vie comme ça aussi. Ils m’ont emmené sur leurs shows, dans des théâtres.
Il y a un évènement qui a été particulièrement déterminant ?
Oui, en 2010 alors que je travaillais pour l’agence Getty Image, j’ai couvert le Juste Debout à Bercy, la plus grosse compétition mondiale de danse Hip Hop, qui a été créée par Bruce Ikanjy. Je commençais la photo pour ainsi dire, je ne connaissais pas non plus beaucoup la danse, pas le milieu de la danse en tout cas, et je me suis pris une claque de malade. Entretemps, j’ai fait beaucoup d’autres choses qui m’ont éloigné de la danse. Ce n’est qu’il y a trois ou quatre ans, en revoyant mes photos des dix années précédentes que je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose autour de la danse, et être enfin acteur du milieu Hip Hop, grâce à la photo, moi qui ne l’avais jamais été jusque-là.
Comment est venue l’idée de cette exposition ?
C’est un double hommage, à la danse bien sûr, et à la ville de Paris que j’adore autant que la danse. Ce qui a été déterminant, ça a été l’annonce du break comme discipline olympique aux JO de Paris. C’était maintenant qu’il fallait concrétiser ce projet. Tout prenait sens. Raconter l’histoire d’une danse née dans le Bronx dans les années 70 et qui arrive aux Jeux Olympiques, je trouvais ça beau et je voulais le raconter. La plupart des gens vont voir du break aux JO pour la première fois et ne savent pas forcément ce que c’est ni d’où ça vient. Dans l’expo, je montre du break mais aussi d’autres danses liées à la culture Hip Hop : la house, le popping, le locking, le jazz rock, le krump aussi que j’ai intégré, même si certains ne le font pas. Et même le skating, parce que, à Paris, dans les années 80, des danseurs se sont mis à faire du roller et des mecs en roller se sont mis à danser sur du Hip Hop. Cette expo, c’est le moyen d’ouvrir les yeux aux gens qui ne connaissent pas tout ça.
Que penses-tu d’ailleurs de la présence du break aux JO ? Est-ce qu’il y a sa place ?
Je ne suis pas danseur, j’aurais du mal à te répondre, mais il y a des danseurs qui ne sont pas du tout pour le break aux JO. Cela enlèverait une certaine liberté qu’ils revendiquent. Je l’entends et en même temps, je comprends aussi les breakeurs qui s’entraînent vraiment fort. Pour moi, ce sont des athlètes de haut niveau. Et de ce point de vue-là, pour moi, ça a du sens. Quand tu vois le niveau d’entraînement qu’il faut pour gagner un Juste debout, un Red Bull BC One ou un Summer Dance Forever. Vraiment, il faut y aller à 200%. Et cela me paraît naturel que ces danseurs se retrouvent au milieu des plus grands athlètes mondiaux.
Mais personnellement, tu prends autant de plaisir à regarder une compétition de break qu’un danseur dans la rue ?
Oui. Sur une compétition mondiale c’est une claque parce que le niveau des danseurs est incroyable. Dans la rue, c’est une autre vibe, tu es quasiment en contact avec eux et tu ressens autre chose. Dans mon projet, les deux cohabitent. On voit du street show, des danseurs qui gagnent plus ou moins leur vie avec ça. Il fallait un pont entre ces deux extrémités. Rappeler que le break vient de la rue, des communautés latino et afro-américaines des années 70 qui s’embrouillaient entre gangs et qui ont trouvé, avec la danse, un moyen de régler leurs conflits pacifiquement.
C’est quoi ton rapport aux autres disciplines du Hip Hop ?
J’ai toujours eu dans mon entourage des gens qui dansaient, qui faisaient du rap, qui mixaient. J’ai toujours été entouré de ces gens-là.
Quel est ton rapport au graffiti par exemple, très visuel, comme la danse ?
J’ai fait pas mal de photos avec des potes qui graffaient, qui étaient vraiment très bons et qui sont encore sur le terrain d’ailleurs. Je les suivais sur certaines de leurs sessions. En ce moment, je suis très focalisé sur la danse et j’aime l’esthétisme des mouvements et des gestes mais aussi la beauté des formes, l’architecture. Évidemment que le graff me parle, j’ai beaucoup de photos de graffiti artistes, de rappeurs, de DJ’s. Mais ce sera l’occasion d’un autre projet.
Concernant ta prochaine exposition FREEZE PARIS ! , comment as-tu sélectionné les danseurs que tu as photographié ?
Ça a été un long cheminement. Il fallait que je fasse des choix parce qu’il y a beaucoup de très, très bons danseurs à Paris. Ce que je voulais c’était représenter toutes les disciplines et essayer d’arriver tant bien que mal à une équité hommes-femmes. Malheureusement, je n’ai pas réussi, il y a plus d’hommes que de femmes. Je m’étais fixé des contraintes assez importantes donc ça a aussi fonctionné un peu par affinité, par rapport aux danseurs que je connaissais, avec un pote danseur qui m’a donné des conseils et des idées, il m’a permis de ne pas passer à côté d’untel ou untel : une sommité de la danse, un historique à Paris, etc. J’ai donc aussi essayé de trouver un équilibre entre les pionniers de la danse Hip Hop en France et des plus jeunes parce que je n’allais pas photographier que des anciens.
Ça a été dur à monter ?
Oui, c’était un sacré challenge, d’autant plus que je n’étais pas estampillé photographe de danse, que les danseurs ne me connaissaient pas trop. Quand tu t’appelles Little Shao qui s’est dédié à ça depuis le début de sa carrière, que tous les danseurs connaissent, j’imagine que c’est un peu plus facile. Moi quand j’envoyais un message sur Insta à un danseur et qu’il me répondait, j’étais content. Quand il regardait mon dossier, c’était encore plus cool et quand il acceptait de participer au truc, j’avais gagné. Mais c’était dur oui.
Tu évoques Little Shao, il a fait une exposition assez récente sur la danse. Qu’est-ce qui différencie vos deux expositions ?
Little Shao ne fait quasiment que des photos de danse et c’est un peu son portfolio qu’il a exposé sur les grilles entourant la Tour Saint-Jacques (à Châtelet) en 2022. La différence c’est que lui cherche à placer le danseur dans un décor, une photo super esthétique, avec une pose et un cadrage qu’il a déjà en tête. J’adore son travail. Moi, en tant que photographe, j’ai envie de créer une belle photo bien sûr, mais j’ai aussi envie de raconter l’histoire entre le danseur et le lieu où on va faire la photo, et même de raconter l’histoire de la danse à Paris. C’est ce que j’essaie d’amener dans ce projet. Ce n’est pas seulement un danseur dans un bel endroit, mais c’est un danseur dans un lieu qui a une histoire par rapport à lui ou par rapport à la danse plus généralement.
Comment s’est fait le choix des lieux ?
J’avais des idées, des lieux que j’avais choisi en avance parce que j’ai étudié l’histoire de la danse à Paris et je savais qu’il s’était passé des choses à tel ou tel endroit. Mais j’ai toujours demandé aux danseurs s’ils avaient un endroit en particulier où ils voulaient être shooté. C’était un échange donc et d’ailleurs, le but de ce projet, c’est aussi d’échanger.
Comment l’expo s’est-elle retrouvée place de la Concorde, là où auront lieu les épreuves de break aux JO ?
D’abord encore une fois, cette expo, c’est un kif, un exutoire, parce que j’ai ce projet en tête depuis longtemps. Cet été, j’ai été à New-York pour les 50 ans du Hip Hop. Je voulais être là-bas, cette année-là. Et j’y ai rencontré des gens à qui j’ai parlé du projet, à qui j’ai exprimé mes doutes etqui m’ont dit : « si tu n’essayes pas maintenant, tu le regretteras toute ta vie ». J’ai donc trouvé l’énergie pour le faire. Il fallait que l’expo soit en extérieur pour qu’elle soit visible par tous, pour apporter cette ouverture sur la culture danse. J’ai contacté la mairie de Paris qui a été sensible à mon projet, mais qui n’avait ni lieu, ni créneau à me proposer. Puis finalement, j’ai profité d’un désistement de dernière minute, place de la Concorde. Magnifique. Je pensais faire mon expo en avril/mai, mais le créneau était pour janvier alors j’ai mis les gaz.
Y a-t-il un lieu selon toi qui incarne la danse Hip Hop à Paris ?
Je ne peux pas te parler de la Place Carrée parce que je n’ai pas connu l’époque où ça se passait là. Par rapport à mon vécu, c’est plutôt le Trocadéro où j’allais faire du roller dans les années 90. Il y avait beaucoup de monde qui se mélangeaient : des mecs qui faisaient du roller, des skateurs, des danseurs. J’y ai une affinité parce que j’ai vécu des trucs là-bas. Et puis c’est beau. Quand tu arrives là-bas et que la Tour Eiffel se dévoile, ça en jette !
Quid des nouveaux lieux ?
Le Centquatre, c’est cool, il y a plein de danseurs. La BNF, il y a une vraie dynamique aussi, très krump parce qu’il y a des sessions toutes les semaines quand il fait beau. Bercy, il s’y passe des choses et c’est le lieu du Juste Debout. Je peux encore citer le Djoon, un lieu prisé des danseurs de house. Mais encore une fois, moi, ce qui m’a motivé ce sont les histoires des danseurs que j’ai photographié.
Y en a-t-il une qui te vient en tête comme ça ?
Celle de Lady Del, peut-être, la première que j’ai pris en photo pour le projet, la première qui m’a fait confiance. Elle vient de la banlieue Est de Paris. C’est l’une des pionnières du locking en France. Elle a commencé à danser dans les années 90, il n’y avait presque aucune autre fille en lock, c’était vraiment une des premières. Elle a dansé avec les plus grands, que ce soit avec les Américains ou les premiers Français et à s’entraîner à Châtelet. Aujourd’hui, elle a monté sa compagnie, elle donne des cours et transmet auprès des plus jeunes. Elle n’est pas forcément la plus connue au niveau mondial mais elle a une très grosse communauté en France parce qu’elle a formé beaucoup de danseurs. C’est une fille qui rayonne partout par son esprit.
Après, il y a forcément Junior Almeida, un des tout premiers danseurs Hip Hop à Paris. Au début des années 80, il dansait un peu caché devant le Centre Pompidou. Il me racontait qu’à l’époque, il y avait des cracheurs de feu, des fakirs, plein de trucs comme ça, plein d’artistes. Le Centre Pompidou venait d’être construit, c’était tout neuf. Quand on a fait le shooting, il y a une nana du Centre Beaubourg qui est arrivée, je me suis qu’elle allait nous virer. J’ai commencé à lui expliquer mon projet et Junior Almeida a pris la parole, lui a raconté sa vie en disant qu’il était là depuis les années 80. La fille était scotchée et super intéressée. Finalement, ça m’a montré que j’avais vachement d’à priori, mais que ces histoires, elles intéressent les gens.
Enfin il y a celle de Youcef Mecheri aka B-boy Haiper : handicapé de naissance (scoliose + handicap au niveau des pieds), il perd son père à l’âge de 4 ans et sa mère part quand il en a 7. Enfant, en Algérie, il n’avait pas de béquilles, il se déplaçait par terre avec ses mains et ses pieds derrière lui. Puis il découvre le break, il s’entraîne et progresse même s’il est rejeté par un groupe de danseurs valides. À force d’entrainement, il finit par se faire connaître et s’installe en France après une tournée aux États-Unis. Il passe en finale de l’émission « La France a un incroyable talent ». Son rêve, c’est d’avoir son étoile à Hollywood, il ne se fixe aucune limite. Il dédie sa vie à la danse, s’entraîne plusieurs heures par jour, se produit sur scène ou dans la rue, sur les Champs-Elysées ou à Beaubourg avec le danseur B-boy Caesar. Leur spectacle commun La béquille en or est une vraie source d’inspiration. Youcef Mecheri raconte sa vie à travers la danse, c’est un artiste au grand cœur et une vraie source d’inspiration pour tous ceux qui l’ont côtoyé.
Que penses-tu du projet de loi pour délivrer un diplôme d’Etat aux professeurs de danse Hip Hop ?
Je ne suis ni danseur, ni prof et à vrai dire je n’ai pas compris tout de suite l’hostilité que cela suscitait dans le milieu mais en suivant un peu le truc, j’ai compris le point de vue des danseurs et des profs qui sont contre ce projet de loi. En fait il y a plusieurs questions, par exemple celle de l’appropriation culturelle et la France n’en est pas à son coup d’essai là-dessus. Je comprends qu’on veuille protéger l’identité de cette danse. Et puis il y a cette histoire de vouloir codifier un enseignement assez libre depuis le début des années 90, quand la première génération de danseurs a vraiment commencé à transmettre. C’est quelque chose qui s’est fait de manière assez naturelle et libre. Avec des codes mais des codes entre danseurs, pas avec les institutions. Les profs ont été validés par leurs pairs et ça fonctionne bien ainsi. Donc le fait de ramener une loi pour encadrer tout ça, je comprends que ça les embête. D’autant qu’il existe des diplômes pour le rock, etc. mais ce n’est pas parce qu’ils ont des diplômes qu’ils travaillent mieux ou qu’ils sont mieux payés. Donc, avec l’expérience qu’il y a, le recul qu’ils ont par rapport aux autres profs de danse, ils sont arrivés à la conclusion que en fait, cette loi était plus un carcan qu’un encadrement.
Pour en revenir à ton expo, peux-tu nous donner les détails ?
L’exposition FREEZE PARIS ! débute le 15 janvier sur la place de la Concorde en extérieur, pendant un mois et demi, jusqu’au 26 février 2024. Elle est composée de 26 photos représentant les danseurs et les danseuses en mouvement dans les rues de Paris. Il y en a une vingtaine dont B-girl Anne, Darren & Willis Modestine, B-boy Fenix, Back One, Leslie Thirroueiz, Leufleuriste, Paradox-Sal crew, Mamson, B-girl Hurricane, SonYa, Pascal Blaise, Richard & Claise M’Passi, B-boy Junior, Yugson… et encore plein d’autres que je vous laisse découvrir dans l’exposition. Pour chaque photo, j’ai fait une interview du danseur photographié, le public y aura accès grâce à un QR code et pourra aller plus loin dans la connaissance de l’artiste.
Quel serait ton top 5 des danseurs ?
Les Twins, Lil Buck, Jon Boogz, Nelson et Mamson mais j’aimerais aussi mentionner Darren & Willis que j’ai photographié pour l’expo. Les filles du Paradox Sal Crew et Michael Jackson, le king of the pop. Je devrais dire Poppin Taco, son mentor et chorégraphe, mais je cite quand même Michael, parce que c’est le premier danseur qui m’a vraiment fait kiffer.
D’autres projets après FREEZE PARIS ?
J’ai un autre projet en cours depuis plus de 10 ans sur la culture Hip Hop en général. J’aimerais bien présenter ce travail cette année avec une autre exposition, à voir en fonction des opportunités qui se présentent. C’est un projet de vie donc je continue de bosser dessus dès que je peux et on verra où ça mène.
Un mot de la fin ? Une dédicace ?
Ce projet que je mène, ce n’est pas juste une expo, le but c’est qu’elle tourne pendant toute l’année 2024. Je la veux itinérante. Ça peut être sur des bâches géantes, ça peut être aussi sur des petits tirages d’art pour ceux qui veulent les photos. J’ai aussi l’intention d’en faire un livre. Ce projet est aussi multimédia, multi-facette, je le veux vivant. J’aimerais que cette expo s’exporte, que les danseurs la voient et qu’ils la fassent vivre. Freeze Paris ! est une première étape, un début.
Dédicace à T-Rex Magazine pour son soutien ! À ma famille, à tous ceux qui m’ont donné de la force depuis le début de ce projet, à tous ceux qui m’aident depuis des mois (ils se reconnaîtront), à mon pote Alexy Benard qui m’aide pour les vidéos du projet et avec qui je suis en train de finir tous les montages pour être dans les temps, à Stéphane Juguet (Agence What Time Is It, La Miroiterie) pour avoir cru en mon projet et qui finance cette première exposition. À la mairie de Paris pour m’avoir offert cette opportunité unique d’être exposé Place de la Concorde pendant un mois et demi… Et bien sûr un grand merci à tous les danseurs et danseuses qui ont cru en ce projet et qui m’ont donné de leur précieux temps. Merci également à ceux qui m’ont répondu mais avec qui on n’a pas pu faire de photo pour une question de timing.
Interview réalisée par Léo Du Bronx
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